Diverses formes et organisations de ces monolithes peuvent être distingués :
Le menhir du Haut-Taravo fut découvert en 1984 lorsque Cosimo VENTURELLI, habitant de Ciamannacce, aménageait sa propriété. Située au lieu-dit « U Castaldu » sur la commune de Ciamannacce, elle borde le fleuve du Taravo, entre « u ponti di u Pinu » et « u ponti di u Vergaghju ».
Lors de cet aménagement, Cosimo ôtait des blocs de granite et en tailla certains pour en faire des piliers pour l’entrée de sa propriété. Sans s’en rendre compte, puisqu’il était à l’envers, il sectionna le menhir en deux. C’est en retournant la pierre qu’il découvrit le monument. Malgré son erreur, il décida de placer une partie de celle-ci dans les piliers. C’est alors plus-tard son frère Charles VENTURELLI, au courant de sa découverte, qui décida de prélever la première partie du pilier pour la recomposer avec la seconde. La statue reconstituée, il la replaça à sa place originelle. La coupure du bloc de pierre peu d’ailleurs se remarquer sur la seconde photo.
En effet, il s’agissait des restes de la première et seule statue-menhir armée à corps de femme, sans tête, découverte en Corse.
Le menhir du Castaldu est aujourd’hui exposé sur les lieux de sa découverte.